Interview Camille, notre premier prêt solidaire
Bel idéal accompagne des auto entrepreneurs qui souhaitent mener à bien leur projet. L’argent étant souvent l’un des principaux freins pour démarrer une activité, nous avons mis en place le prêt solidaire. Le but étant d’aider les personnes à faire avancer leurs projets. Camille est la première personne avec qui nous avons travaillé, elle s’épanoui aujourd’hui dans un réseau de mandataire immobilier.
Camille, notre idéalisé, notre bataille, fallait pas qu’elle s’en aille (sans un petit témoignage)
Alors Camille, parlez-nous un peu de vous, de votre parcours.
J’ai d’abord suivi ma passion, j’ai fait des études de piano et l’ai enseigné pendant une dizaine d’années à Paris et à Poitier. Ensuite j’ai suivi mon conjoint, en reconversion professionnelle, en Charente maritime ou nous vivons aujourd’hui. Pendant 3 ans je n’ai pas trouvé de travail, j’ai enchainé les petits boulots et les grossesses, s’en est suivi une situation familiale compliquée et finalement une dépression. Ce n’était pas facile. Et puis j’ai abandonné mes projets musicaux pour trouver un métier qui rapporte. Quand on a des enfants on pense différemment… J’ai donc commencé à faire des recherches.
Et aujourd’hui, ou en êtes vous ?
Lorsque j’habitais à Poitiers, j’ai loué pas mal d’appartements donc je commençais à m’y connaitre un peu, et ça me plaisait plutôt bien ! Alors j’ai fait des recherches dans différents réseaux d’agents immobiliers, et je me suis finalement dirigée vers IAD. J’ai recherché un parrain dans mon secteur et j’en ai finalement trouvé un génial qui m’a définitivement décidé à me lancer !
Et comment avez-vous entendu parler de Bel idéal ?
C’est justement mon parrain chez IAD qui m’en a parlé. Lorsque vous souhaitez entrer dans une réseau de mandataire il y a dès le premier mois des frais, à ce moment la je ne savais même pas comment on allait manger le mois prochain donc ça m’était impossible. Mon parrain m’a donc tout de suite dit qu’il allait trouver une solution. Quelques temps après Bel idéal me contactait pour mettre en place le prêt solidaire.
Quelles ont été vos plus grosses difficultés pour vous lancer dans l’auto-entreprenariat ?
C’était surtout d’arriver à s’organiser, comme on bosse beaucoup de chez soi il est difficile de séparer vie professionnelle et vie privée. Aussi, il est difficile de se faire une place quand on débute et qu’il y a déjà beaucoup d’agences concurrentes sur place.
Et aujourd’hui, comment vous sentez vous ?
Très bien ! Je ne pensais pas que ça me plairait autant, j’adore vraiment ! Mes proches n’arrêtent pas de me dire que j’ai retrouvé mon énergie et ma confiance. C’est surtout le fait d’avoir un combat à mener tous les jours, parce qu’il faut aller chercher les ventes et moi j’ai toujours aimé ça. J’aime le contact avec les gens, faire du relationnel. Donc ça se passe très bien même si ce n’est pas facile tous les jours parce que je débute mais je persévère, c’est dans ma nature !
Quels conseils pourriez vous donnez à de nouveaux auto entrepreneurs qui voudraient bénéficier du prêt solidaire ?
De croire en eux, même si on est au fond du trou il peut se passer des choses incroyables, il faut juste y croire. Surtout il faut persévérer même si ça ne marche pas du premier coup. Il faut essayer jusqu’à ce que ça marche.